Immobilier : prix en baisse et crédits moins chers en 2024 !
Le marché immobilier français semble doucement sortir d’une année terrible. Sur fond de taux des crédits élevés et d’accessibilité de ces derniers rendue plus compliquée par la frilosité des banques, les ventes ont chuté… comme les prix. Mais en 2024 la situation semble se renverser.
En France, les crédits immobiliers sont de nouveau accessibles avec des taux plus raisonnables et en baisse ce qui permet aux acheteur de profiter de l’accalmie sur les prix.
Immobilier : le marché francilien a souffert en 2023
Le constat des notaires de Paris est sans appel : une chute de 25% des transactions immobilières en Île-de-France a été enregistrée en 2023 sur un an, un recul qui n'a épargné aucun segment du marché. Pas moins de 47.000 ventes en moins ont été enregistrées sur l’année.
Les maison connaissent également un désamour, entraînant une baisse des prix qui, selon les experts, devrait se poursuivre en 2024. « Avec 39.360 ventes de maisons anciennes enregistrées en 2023, l'activité est tombée au plus bas de ces 10 dernières années. En petite couronne c'est même pire, au point que nous allons être en difficulté pour alimenter nos bases de données », écrivent les Notaires de France. Les ventes de maisons ont chuté de 28% sur un an, plus que la baisse concernant les appartements.
Des crédits immobiliers qui redeviennent intéressants
Sur le front du crédit immobilier, 2024 s'annonce comme une année de relâche. Après deux ans de durcissement, avec des taux d’intérêt qui ont frôlé des records, les conditions d'emprunt s'adoucissent. Les taux sont en baisse. « Nous pensons ainsi que pour les prochaines semaines les taux vont rester globalement stables entre 3,7 % et 4,20 % sur 20 ans selon les banques et les profils », explique Julie Bachet, directrice générale du courtier Vousfinancer.
Les acheteurs : les grands gagnants de l’immobilier en 2024 ?
L'Observatoire Guy Hoquet, dans son édition de février 2024, souligne un début d'année plus propice aux acquéreurs, avec des signes de stabilisation des prix… mais des disparités existent entre les régions. Dans l’ensemble, « Les maisons, qui représentent toujours environ 60% de l’offre de biens anciens mis sur le marché, attirent toujours autant les acquéreurs et ainsi voient leurs prix afficher une hausse plus sensible à +2.6% en 1 an quand, dans le même temps, le segment des appartements affiche -1,5% », explique le réseau d’agences.
Cette tendance à la stabilisation, toutefois, masque de fortes disparités régionales. Si certaines régions, comme la Provence-Alpes-Côte d'Azur et la Bretagne, maintiennent leur attractivité avec des prix en hausse, l'Île-de-France et d'autres zones subissent une baisse de la valeur au mètre carré. « Les trois quarts des villes de plus de 200.000 habitants sont impactées par une baisse des prix/m² moyens en janvier-février 2024 vs janvier-février 2023. ». À l'exception notable de Marseille et Nice qui enregistrent respectivement des hausses de 1,2% et 9,2%.